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Accueil Loisirs, culture et vie collective Activités et loisirs 175ᵉ anniversaire de Sainte-Julienne (archives)

175ᵉ anniversaire de Sainte-Julienne (archives)

Sainte-Julienne a  célébré son 175e anniversaire (1848-2023). Pour souligner ce pan d'histoire, plusieurs activités étaient au programme.

Photos anciennes

Calendrier municipal 2024

Comité organisateur

Comité organisateur des festivités du 175e anniversaire

  • Jean-Pierre Charron, maire et coprésident
  • André Chevalier, curé de la paroisse et coprésident
  • Joël Ricard, conseiller
  • Aryane Boyer, conseillère
  • Carol Foley, directrice générale adjointe et du Service aux citoyens
  • Nathalie Lépine, directrice des services culturels et récréatifs
  • Amélie Huneault, chef des communications
  • Yolande Morin, citoyenne
  • Martine Brisson, citoyenne
  • Gaston Pothel, citoyen
  • Jean-Pierre Fortin, citoyen et représentant de la Fabrique

Chroniques historiques

14 novembre 1848

Cette date marque le décret d’érection canonique* qui donnera naissance à la paroisse de Sainte-Julienne. En novembre 2023, cela a fait 175 ans que nous existons…Il s’en est passé des choses à Sainte-Julienne depuis ce temps!

À l’époque de la fondation de la paroisse, on parlait de colons qui venaient défricher la terre pour s’établir sur un nouveau territoire afin d’y construire des moulins à farine et à scie qui étaient alimentés par la rivière Saint-Esprit. Il faudra attendre 1855 pour que Sainte-Julienne devienne une municipalité de paroisse avec son premier maire qui fut également son fondateur, Joseph-Édouard Beaupré. Par la suite, au milieu des années 1920, Sainte-Julienne devint une destination touristique de villégiature. Les citadins de Montréal venaient profiter des douceurs de la campagne juliennoise. Parallèlement à cela, l’économie de la municipalité se diversifia : institutions financières, commerces et entreprises s’installaient de plus en plus et avaient pignon sur rue. Désormais, 175 ans plus tard, l’ancienne paroisse mise sur pied par des bâtisseuses et des bâtisseurs courageux, fait partie de la deuxième couronne de Montréal, attirant des familles voulant profiter tant de la nature que de la proximité des grands centres.

* Document émis par un évêque catholique qui donne naissance à une institution religieuse conformément au droit canon.

Résidence du fondateur Joseph-Édouard Beaupré

Résidence dans laquelle Joseph-Édouard Beaupré, fondateur de Sainte-Julienne, vivait et auprès de laquelle il avait installé ses moulins à scie et à farine au courant des années 1840. Il en garde la possession jusqu’à son décès en 1880. Entre son décès et 1894, on ignore qui furent les propriétaires, mais c’est en 1894 que le nouveau propriétaire, Charles Rivest, en fit don à Joseph Beaudry. Ce dernier en fit vente à Joseph Riendeau et Napoléon Massy, lequel racheta la part de M. Riendeau en 1911. La présente photo date de l’époque où M. Massy en était le propriétaire. Plus près de nous, Stanislas Simard racheta le moulin en 1919 et se lança dans le monde des matériaux de construction à Sainte-Julienne. Le bâtiment fut donc alors connu comme le manoir Simard.

Source : François Lanoue, À coup d’espérance, pages 19-24.
Photo : Archives Sainte-Julienne – Yolande Morin

L’implication des notables dans l’histoire de Sainte-Julienne

À différentes époques, plusieurs notables de la paroisse et de la municipalité ont marqué l’histoire de Sainte-Julienne. Il s’agit de citoyens qui s’impliquaient dans divers domaines de leur communauté. Faisons un retour dans le passé pour revisiter l’implication de quelques illustres citoyens.

Joseph-Édouard Beaupré (1817-1880)

Il est impossible de passer sous silence les réalisations de celui que l’on considère comme le fondateur de la paroisse de Sainte-Julienne, M. Joseph-Édouard Beaupré. Son implication à Sainte-Julienne fut multiple. Il commença tout d’abord à ériger des moulins sur la rivière Saint-Esprit à côté de la résidence qu’il s’est fait construire, celle-ci connut aujourd’hui comme étant le manoir Simard. Ce fut lui qui signa la lettre envoyée à Mgr Ignace Bourget demandant l’érection d’une paroisse à Sainte-Julienne. Demande qui fut accordée le 14 novembre 1848. Il fit don des terrains sur lesquels furent bâtis l’église, le presbytère ainsi que le bureau d’enregistrement. Ce dernier avait été hébergé dans sa propre demeure jusqu’à l’inauguration du bâtiment patrimoniale actuelle en 1860. Joseph-Édouard Beaupré fut en outre, le premier maire de Sainte-Julienne lors de la mise en place du système municipal le 1er juillet 1855, soit de 1855-1872 et 1873-1880, registraire du bureau de comté de Montcalm (1856–1880), préfet du comté de Montcalm (1856-1880) et marguillier (1862). Bref, il fut un personnage central de la naissance de la paroisse de Sainte-Julienne. Il est inhumé ainsi que sa femme, Joséphine Delisle, sous l’église paroissiale existante.

Joseph-Arthur Brissette

En plus d’être un homme impliqué dans son milieu, il fut notaire à Sainte-Julienne de 1935 à 1962. Avant de s’installer dans la paroisse, il a été le premier secrétaire-trésorier du village de Rawdon (1920-1924) avant de venir occuper la même fonction à Sainte-Julienne (1924-1948) ainsi que pour la corporation du comté de Montcalm. Il sera également secrétaire-trésorier de la première commission scolaire de Sainte-Julienne de 1923 à 1957. Lors de la division entre commissions scolaires du village et de la campagne en 1935, il s’occupera de la commission scolaire de la campagne jusqu’en 1950. Il figure parmi les membres fondateurs de la caisse populaire de Sainte-Julienne, ce qui permit de lancer l’institution. Sans en connaître les dates précisément, il a été maître-chantre à l’église.

Nicole Sabourin

Les femmes prenant de plus en plus leur place dans la société et prouvant qu’elles n’ont rien à envier aux hommes en matière de compétence et d’engagement, leurs implications deviennent de plus en plus marquantes. Un modèle d’implication fut Nicole Sabourin. En plus d’être propriétaire du Salon Nicole (salon de coiffure), elle fut impliquée à la chambre de commerce de Sainte-Julienne, des années 1980 aux années 2000. Elle fut également nommée présidente de la corporation économique de l’Achigan (CDEA) durant les années 80.

Son implication ne se limitait pas qu’au secteur commercial. Elle fut impliquée dans la création du festival du poêle à bois qui eut lieu pour la première fois en 1980. Pour sa communauté, elle a été marguillière pendant 14 ans. Également, elle a été directrice générale de Terre des jeunes durant 7 ans. On y retrouvait, entre autres, une ferme éducative ainsi que de l’hébergement pour une clientèle ayant des besoins particuliers en santé mentale. Elle participa également aux activités de commémoration de l’histoire de Sainte-Julienne, en étant l’une des instigatrices de la rédaction des deux ouvrages principaux sur l’histoire de Sainte-Julienne, soit le Répertoire de généalogie de Sainte-Julienne et le livre « À coups d’espérance ». Elle fut membre du « comité 1737 » (1737 est l’année que le pape Clément XII canonisa Julienne Falconieri) qui organisa la fête de consécration de l’église de Sainte-Julienne le 28 juin 1987. Au plan politique, elle siégea sur le conseil municipal de Sainte-Julienne de 1984 à 2005. Elle fera partie également du conseil d’administration de la Régie de police de Montcalm. La liste de ses implications est surprenante et exhaustive!

Sainte-Julienne est une communauté où il fait bon vivre et ses habitants profitent de la vie depuis belle lurette. À travers notre histoire, les juliennois ont organisé plusieurs activités afin de se divertir et de prendre du bon temps.

Exposition agricole

Sainte-Julienne fut l’hôte d’une foire agricole organisée par la Société d’agriculture de Montcalm de 1880, et ce, jusqu’aux années 1960[1]. À la fin du mois d’août, les habitants de toute la région venaient la visiter et on y trouvait de tout! Il y avait des concours, des exposants et c’était également l’occasion de voir des machineries agricoles et de découvrir les nouvelles « technologies ». Au début des années 1900, l’exposition se tenait sur un terrain appartenant à Honoré (Henry) Wolfe, en face de la gare de train. En 1914, l’exposition déménagea sur un terrain entre le chemin du Gouvernement et ce qu’on appelle aujourd’hui la route 125.

Carnaval hivernal

Ce n’est pas d’hier que Sainte-Julienne fut l’hôte d’un carnaval hivernal. Les archives de Sainte-Julienne de Mme Yolande Morin comprennent plusieurs photographies des carnavals passés dans la communauté qui ont débuté entre les années ’50 et ’60 : construction de forts, défilés et tournois sportifs. Les juliennois ont su profiter de l’hiver depuis toujours et les photos jointes en témoignent.

Festival du poêle à bois

Le Festival du poêle à bois était un évènement organisé à l’origine par la chambre de commerce de Sainte-Julienne. La première édition eut lieu en 1980 et le festival se déroulait le samedi précédant la fin de semaine de l’Action de grâce, en octobre. Il s’y tenait notamment des compétitions de coupe de bois à la sciotte et au godendard. Également, il était possible de déguster des crêpes de sarrasin cuites sur place. En 1984, la gestion du festival passera de la chambre de commerce à une corporation indépendante. L’organisation disposait même d’une mascotte, Ramon, comme l’on peut voir sur la photo.

Après un arrêt des activités dans les années ‘90, la chambre de commerce de Sainte-Julienne relança l’évènement en 2004 durant la fin de semaine de l’Action de grâce. Parmi les moments marquants de cet évènement, il y avait eu le spectacle d’Audrey de Montigny, une jeune juliennoise qui avait gardé le Québec au bout de son siège lors de la compétition de chant « Canadian Idol » sur le réseau CTV.

Sources :
[1] À coup d’espérance, p. 155
Mémoire collective et photographies des Archives de Sainte-Julienne Mme Yolande Morin
Beaupré, Patrick. – Le Festival du poêle à bois renaît de ses cendres. – Dans l’Express Montcalm. – Dimanche 19 septembre 2004

Mots des coprésidents d’honneur

Jean-Pierre Charron, maire et coprésident d’honneur

C’est avec un immense honneur que j’ai accepté la coprésidence des fêtes du 175e anniversaire de fondation de Sainte-Julienne, et ce, en tant que maire de cette municipalité. C’est officiellement en 1855 que Sainte-Julienne sera active au plan municipal. Au fil des années, plusieurs maires se sont succédé à ce poste. Le premier fut Joseph Édouard Beaupré, le fondateur de Sainte-Julienne, et son règne dura 25 années. La détermination et l’esprit visionnaire de mes prédécesseurs ont assurément contribué à l’essor économique de notre municipalité. D’hier à aujourd’hui, le portrait démographique a beaucoup évolué. Sainte-Julienne compte maintenant une population de près de 12 000 habitants et représente la 2e plus grande municipalité au sein de la MRC de Montcalm. Située entre plaines et montagnes, Sainte-Julienne est composée de plusieurs domaines résidentiels où y réside un nombre important de jeunes familles qui ont choisi de s’installer en terre juliennoise pour sa tranquillité, son cachet champêtre et sa belle nature.

La célébration du 175e anniversaire me fait réaliser à quel point Sainte-Julienne a évolué et changé au fil des années. Au cours de l’année 2023, plusieurs activités vous seront proposées afin de souligner cet anniversaire. Un comité organisateur composé d’élus, d’employés municipaux et de citoyens est heureux de vous présenter le programme des activités. D’ailleurs, je les remercie chaleureusement pour leur implication, leur dévouement et leur précieuse collaboration. Au cours de l’année, plusieurs activités seront greffées aux événements municipaux. J’invite la communauté à prendre part aux festivités et comme le présente si bien notre logo : « Ensemble, fêtons notre 175e anniversaire ».

Les doyens ou natifs de Sainte-Julienne seront nostalgiques en consultant le calendrier municipal 2024 qui sera composé de photos anciennes, tandis que les nouveaux arrivants pourront en apprendre davantage sur leur nouvelle terre d’accueil.

La fête du 175e anniversaire se veut rassembleuse, et ce, dans un esprit de convivialité. Nous souhaitons nous plonger dans nos souvenirs d’autrefois pour toujours se rappeler d’où l’on vient. La soirée « Si Sainte-Julienne m’était conté » répondra à ce besoin.

En terminant, en mon nom et celui du conseil municipal, nous tenons à remercier nos partenaires, les organismes et les citoyens de Sainte-Julienne qui feront de ces festivités du 175e un franc succès.

André Chevalier, curé et coprésident d’honneur

Le fondateur de Sainte-Julienne

Joseph-Édouard Beaupré est originaire de L’Assomption. Il est énergique, pauvre et décidé à développer de l’avenir pour lui et ses camarades. L’État du pays est lamentable : chômage, crise politique, alcoolisme, défaite de la rébellion de 1837. Alors, il remonte la rivière St-Esprit, navigable à cette époque, et fonde une colonie entre Rawdon et St-Esprit basée sur l’exploitation des cascades d’eau. Il y aura huit moulins. À l’époque, il n’y a pas encore d’église, les gens se réunissaient dans une maison située sur le Rang St-Joseph qui appartenait à un dénommé M. Morin. Le régime municipal n’existe pas encore, ni la monnaie. À Joliette, à la même époque, M. Joliette imprime sa propre monnaie! Joseph-Édouard obtiendra le titre de Seigneur pour administrer légalement le nouveau territoire. Comme il a besoin de main-d’œuvre, il recrute au port de Montréal de jeunes orphelins arrivés d’Irlande où sévit une famine qui emporte le quart de la population.

C’est en 1848 qu’il obtient le statut de paroisse, donné par l’Évêque de Montréal Ignace Bourget. Le conquérant anglais protestant avait accordé par le Traité de Paris (1763), aux « Canadiens » le droit de garder leur foi catholique et donc de s’organiser en communauté paroissiale. La première église sera construite en 1868.

Beaupré était un visionnaire et un homme à l’esprit moderne. Le cœur du village est en fait un nouveau développement domiciliaire au pied de l’église, avec une grande route droite, la rue Cartier, nommée ainsi en l’honneur de Sir Georges-Étienne Cartier, l’un des artisans  du projet politique de la Confédération Canadienne. Les rues avoisinantes portent le nom de ses enfants (Oscar, Édouard, Albert).

Lui et son épouse Joséphine Delisle, morte jeune, sont inhumés sous le plancher de l’église. On ne peut y accéder à cause de l’incendie de 1915 et l’effondrement du bâtiment sur les sépultures. L’église actuelle date de 1917 et est classée par le ministère de la Culture.

Nos commanditaires

Merci à nos précieux commanditaire du 175e anniversaire!

Nos 10 ambassadeurs des festivités

  • Caisse Desjardins de Montcalm et de la Ouareau – présentateur officiel des festivités du 175e anniversaire de Sainte-Julienne
  • BMR Matériaux de construction Harry Rivest & fils Ltée
  • Dazé, Neveu arpenteurs-géomètres
  • Héloïse Thibodeau, architecte
  • ITI Hydraulik
  • Métro Beaulieu
  • Pinard Ford
  • Piscine et spas Sainte-Julienne
  • Portes et fenêtres Varin
  • Rona Arthur Rivest

Nos supporteurs

  • Camping Belle-Vie
  • Coopérative funéraire de Montcalm
  • Boucherie Malisson
  • Pharmacie Brunet

Nos partenaires

  • Louis-Charles Thouin, député de Rousseau
  • Luc Thériault, député de Montcalm
  • MRC de Montcalm

Nos présentateurs

  • Journal L'Action
  • O103,5
  • Plume Libre Montcalm

Plaques historiques

Dans le cadre des festivités du 175e anniversaire de Sainte-Julienne, onze plaques historiques ont été installées. Vous pouvez aller à leur découverte en vous rendant aux adresses suivantes :

Nom historiqueAdresse

1) Maison et moulin Beaupré*

2181, rue Cartier
2) Maison Joseph-Arthur Brissette2396, rue Cartier
3) Caisse populaire

2590, rue Yvan-Varin

4) Presbytère2431, rue Victoria
5) École Notre-Dame-de-Fatima2463, rue Victoria
6) Église Sainte-Julienne2431, rue Victoria
7) Maison Redmond*1317, rang St-Joseph
8) Hôtel de ville2450, rue Victoria
9) Magasin Ernest Lambert*1464, rue Albert
10) Maison Séraphin Landry*1407, rang St-Joseph
11) L’école du rang de la Fourche*1951, route 337
* Ces lieux sont des résidences privées, veuillez ne pas empiéter sur leur terrain. Merci aux propriétaires d’avoir collaboré à ce projet.