Chronique historique

Chronique historique

14 novembre 1848 – Cette date marque le décret d’érection canonique* qui donnera naissance à la paroisse de Sainte-Julienne. En novembre, cela fera 175 ans que nous existons…Il s’en est passé des choses à Sainte-Julienne depuis ce temps!

À l’époque de la fondation de la paroisse, on parlait de colons qui venaient défricher la terre pour s’établir sur un nouveau territoire afin d’y construire des moulins à farine et à scie qui étaient alimentés par la rivière Saint-Esprit. Il faudra attendre 1855 pour que Sainte-Julienne devienne une municipalité de paroisse avec son premier maire qui fut également son fondateur, Joseph-Édouard Beaupré.

Par la suite, au milieu des années 1920, Sainte-Julienne devint une destination touristique de villégiature. Les citadins de Montréal venaient profiter des douceurs de la campagne juliennoise.

Parallèlement à cela, l’économie de la municipalité se diversifia : institutions financières, commerces et entreprises s’installaient de plus en plus et avaient pignon sur rue.

Désormais, 175 ans plus tard, l’ancienne paroisse mise sur pied par des bâtisseuses et des bâtisseurs courageux, fait partie de la deuxième couronne de Montréal, attirant des familles voulant profiter tant de la nature que de la proximité des grands centres.

* Document émis par un évêque catholique qui donne naissance à une institution religieuse conformément au droit canon.

Résidence dans laquelle Joseph-Édouard Beaupré, fondateur de Sainte-Julienne, vivait et auprès de laquelle il avait installé ses moulins à scie et à farine au courant des années 1840. Il en garde la possession jusqu’à son décès en 1880. Entre son décès et 1894, on ignore qui furent les propriétaires, mais c’est en 1894 que le nouveau propriétaire, Charles Rivest, en fit don à Joseph Beaudry. Ce dernier en fit vente à Joseph Riendeau et Napoléon Massy, lequel racheta la part de M. Riendeau en 1911. La présente photo date de l’époque ou M. Massy en était le propriétaire. Plus près de nous, Stanislas Simard racheta le moulin en 1919 et se lança dans le monde des matériaux de construction à Sainte-Julienne. Le bâtiment fut donc alors connu comme le manoir Simard.

Source : François Lanoue, À coup d’espérance, pages 19-24.
Photo : Archives Sainte-Julienne – Yolande Morin